samedi 31 juillet 2021

Les chutes d'Iguaçù



Dans la nature endormie
S’élève avec frénésie
La complainte lointaine
D’un écho pittoresque.
De jeunes arbres insolites
Suspendus dans le vide
S’accrochent aux rochers
Dans ce décor enchanté.
Un bruissement velouté
Fusionne, doux et léger
Avec le secret impénétrable
D’une fascinante cascade.
Elle serpente avec nostalgie
Les rochers engourdis
Offrant la douce folie
De ses embruns dans la nuit.

©Elisa Galam
Peinture acrylique les chutes d'Iguaçu
Peinture acrylique 
Les chutes d'Iguaçù
©Elobibie 2018

lundi 26 juillet 2021

Sensualité

Inspirée d’une photo de John Rawlings

Peinture à l'huile d'une femme avec de jolies formes



Sensualité
Huile/Technique mixte sur toile 60x46 cm
©Elobibie


Tempo,

Ton corps, offert à mes baisers,
Est un lit de miel
Où mes lèvres assoiffées
Aiment à butiner tes merveilles.

Et lorsque nos peaux
S’embrasent à nos encore,
C’est à doux tempo
Que nous dansons nos accords…

© Tiamaraa


Femme sensuelle

Belle et irréelle
Ton corps se réveille
Sous des caresses de miel.
Légère comme une plume
Tu ondules ton corps
Sous un clair de lune
Qui, avec douceur, t'enveloppe
Comme un drapé de soie
Dans le reflet des flammes.

 ©Elisa Galam

Envoûtante Vénus au corps enflammé
Au soir d'été  , vêtue de nudité ,
Libre, ondulante sous la clarté 
Fière , dressée telle une rose rouge 
S'offre frémissante au corps de son aimé.

©Safia Bouadan


L'Amour à ton essaim...

Quand chante l’Amour crescendo  
Sur le velours de ta peau piano, 
Les gouttes de pluie courent sur ta peau
En dentelle et mousseline d’eau,

Elles dessinent mes mots d'Amour
Sur la trame de tes velours,
En larmes d’azur glissant sur ton corps
À l'enivrant tempo de tes encore,

Des Ondées aux effluves de santal,
Courent dans tes nuits de cristal,
Quand la douceur de mes mains
Glissent lentement sur tes seins,

Et quand ma langue inonde de plaisir
Ton nid d'amour en désir 
Ma bouche entre tes jambes
S'en vient boire l'amour à ton essaim... 

© Tiamaraa


L’offrande

Sous les jours coureurs
Se déplacent audacieuses
Les dunes d'un soleil noir
Rougissant sous l'attente
Des silences nomades
Du soir tombant en lunes
Seul, à l'ombre d'une aubade
Assoiffé de lumière, de ses bras
Du souffle tenu qui perle
Aux timidités de la brume
S'éclipse de l'horizon
La proie du piège tendu
Jetée au ciel en papillon

©Carole Sorbier

mercredi 21 juillet 2021

samedi 3 octobre 2020

Illustration d'une jeune femme dans un décor tropical




Si vous aimez cette illustration, vous pouvez décorer votre intérieur 
sur le site Redbubble



Ou bien ART MAJEUR



Bon week-end à tous.

Elobibie













 

dimanche 13 septembre 2020

Illustrations de phoque haut en couleur




" Le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."

On ne badine pas avec l'amour, Alfred de Musset

vendredi 8 mai 2020

Hunami- O temps suspend ton vol- illustration-

Illustration cerisier en fleurs avec un geai bleu
Illustration d'après une de mes peintures
©Elobibie 2020

Le lac

   Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,

Dans la nuit éternelle emportés sans retour,

Ne pourrons-nous jamais sur l'océan des âges

Jeter l'ancre un seul jour ?


Ô lac ! l'année à peine a fini sa carrière,

Et près des flots chéris qu'elle devait revoir,

Regarde ! je viens seul m'asseoir sur cette pierre

Où tu la vis s'asseoir !


Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes ;

Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés ;

Ainsi le vent jetait l'écume de tes ondes

Sur ses pieds adorés.


Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ;

On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,

Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence

Tes flots harmonieux.


Tout à coup des accents inconnus à la terre

Du rivage charmé frappèrent les échos,

Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère

Laissa tomber ces mots :


« Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices,

Suspendez votre cours !

Laissez-nous savourer les rapides délices

Des plus beaux de nos jours !


« Assez de malheureux ici-bas vous implorent ;

Coulez, coulez pour eux ;

Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;

Oubliez les heureux.


« Mais je demande en vain quelques moments encore,

Le temps m'échappe et fuit ;

Je dis à cette nuit : " Sois plus lente " ; et l'aurore

Va dissiper la nuit.


« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,

Hâtons-nous, jouissons !

L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;

Il coule, et nous passons ! »


Temps jaloux, se peut-il que ces moments d'ivresse,

Où l'amour à longs flots nous verse le bonheur,

S'envolent loin de nous de la même vitesse

Que les jours de malheur ?


Hé quoi ! n'en pourrons-nous fixer au moins la trace ?

Quoi ! passés pour jamais ? quoi ! tout entiers perdus ?

Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,

Ne nous les rendra plus ?


Éternité, néant, passé, sombres abîmes,

Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?

Parlez : nous rendrez vous ces extases sublimes

Que vous nous ravissez ?


Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !

Vous que le temps épargne ou qu'il peut rajeunir,

Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,

Au moins le souvenir !


Qu'il soit dans ton repos, qu'il soit dans tes orages,

Beau lac, et dans l'aspect de tes riants coteaux,

Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages

Qui pendent sur tes eaux !


Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,

Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,

Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface

De ses molles clartés !


Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,

Que les parfums légers de ton air embaumé,

Que tout ce qu'on entend, l'on voit et l'on respire,

Tout dise : " Ils ont aimé ! »


jeudi 23 avril 2020

Citation illustrée de Henri Bergson


Coucou les amis, 
vous lisez quoi en ce moment ? 
J'ai commencé à lire le livre de Maud Ankaoua 

Kilomètre zéro: Le chemin du bonheur

 je trouve plutôt sympa!
C'est un voyage initiatique au cœur de l Himalaya qui donne quelques pistes pour vivre mieux. 😍
C'est bon pour le moral!

Je me suis inspiré de cette citation du philosophe Henri Bergson, 
que j'ai trouvé dans son livre. 
Si vous souhaitez un joli coussin ou un cadre pour décorer votre chez vous.

Cliquez sur l'image ci-dessous:


Belle journée à tous

Elobibie


samedi 18 avril 2020

Illustrations abstraites organiques


Illustration abstraite©Elobibie 2020


Illustration abstraite
©Elobibie 2020
Si vous aimez ces illustrations, vous pouvez les acquérir dans ma boutique 


Bon weeek-end à tous

Elobibie


vendredi 27 mars 2020

Illustration Tropical toucan et orchidées

L'espoir
Illustration graphique
2020 ©Elobibie


L'ESPOIR
Les fleurs se réveillent
Sur un monde en sommeil
Leur couleur, rouge sang
Bercent le le temps.
Sous l'oeil attendri
D'un oiseau dans la nuit
Les larmes de l'espoir
Renaissent pour un soir. 

©Elisa Galam


Un peu de soleil dans la maison fait du bien au moral!

Bonne journée à tous!


vendredi 20 mars 2020

Le lynx Peinture à l'huile technique mixte

Peinture à l'huile
technique mixte
©Elobibie

Le lynx,

Paré d'ocelles d'or bleuté,
Ton pelage luit au ciel d'été,
Tes grands yeux perçants
Peuvent nous glacer les sangs,
Mais lorsque l'on voit paraître
Tes deux pinceaux de maître,
A tes oreilles accrochés,
Et, derrière tes moustaches caché,
Ton nez doux et luisant,
Tu deviens tout de suite très attachant,
Toi, le vagabond des montagnes,
Le voyageur sans compagne
Qui, au crépuscule, part en chasse
Et ne voit plus le temps qui passe...

@Tiamaraa Auteur Peintre